Statistiques sur les jeux d'argent au canada

Pourquoi les statistiques sont-elles importantes ? Tout simplement, parce que des experts se réunissent et enquêtent sur un sujet pour que chacun puisse mieux le comprendre. Et puisque notre passion est le jeu, nous examinons les statistiques de l'industrie des casinos pour dévoiler certaines des curiosités qui se cachent derrière les chiffres. Dans cette enquête, nous ne nous attarderons pas sur les statistiques des casinos en ligne, mais uniquement sur les données relatives aux casinos physiques, recueillies par des enquêtes pertinentes et des rapports d'autorité.

Le jeu le plus populaire dans le Grand Nord, et de loin, est la loterie. Le taux de participation est de 65 %. Viennent ensuite les jeux de grattage instantanés (36 %), tandis que 22 % des joueurs canadiens fréquentent les casinos. Une étude Ipsos Reid Lottery & Gaming de 2013 révèle que 49 % de tous les participants ont déclaré qu'ils jouent toujours aux machines à sous lorsqu'ils visitent un casino.

En combinant le potentiel de dépenses des personnes interrogées, il s'avère que la majeure partie de l'argent est dépensée sur les machines à sous. Viennent ensuite les billets de loterie, puis les jeux de cartes comme le blackjack et le poker. Bien entendu, ces rapports n'incluent pas les paris sportifs, qui sont extrêmement populaires chez les Canucks. Pour autant, la loterie est une véritable religion au Canada. La loterie est tellement populaire et ancrée dans la mentalité de la nation que la plupart des gens ne la considèrent même pas comme un jeu de hasard.

L'âge légal pour jouer au Canada est de 18 ou 19 ans, selon la province. Les joueurs les plus jeunes forment une petite population. Les statistiques montrent que les jeunes Canadiens âgés de 18 à 24 ans sont plus intéressés par les jeux sur Xbox et PS que par les casinos. Dans une recherche de 2016, 59 % des répondants âgés de 18 à 34 ans ont admis avoir acheté des billets de loterie, des gains instantanés ou des jeux à gratter au cours de l'année précédente. La tranche d'âge qui compte le maximum canadiens est celle des 20 et 29 ans.

Mais dans l'ensemble, la majorité de la communauté canadienne des joueurs comprend des parieurs âgés de 35 à 50 ans. Les joueurs de bingo ont généralement plus de 40 ans, et les joueurs de machines à sous ont normalement entre 55 et 64 ans. Il est intéressant de noter que toutes les autres tranches d'âge ne peuvent rivaliser avec les joueurs de machines à sous seniors en termes de nombre. Sommes-nous vraiment surpris ? Pas vraiment.

Les statistiques sur l'industrie des jeux de casino peuvent être séparées en fonction des provinces du Canada. C'est exactement ce que nous avons fait et nous avons obtenu des informations intéressantes sur les préférences culturelles provinciales. Les résultats reflètent également comment l'accessibilité à certains jeux de hasard en particuliers affecte les taux de participation provinciaux.

Assez de discours théoriques, passons en revue les chiffres ! Les appareils de loterie vidéo sont autorisés au Manitoba, mais pas en Ontario. Les taux de participation pour ces deux provinces sont de 21 % et 2 %. Lorsque nous examinons le bingo, nous pouvons constater qu'il est généralement plus joué dans la région de l'Atlantique canadien.

Le Québec compte plus de 10 000 établissements de jeu (casinos, loteries, etc.). On peut dire sans se tromper que c'est la province qui offre le plus de possibilités de jeu. La participation aux jeux d'argent au Québec est de 66 %, tandis qu'en Ontario, ce pourcentage atteint 83 %. Sur les 17,3 milliards de dollars canadiens que l'industrie canadienne du jeu a générés en 2017, 43 % ont été générés en Ontario. Il s'agit, après tout, de la province la plus peuplée du Canada.

Il est fréquent chez les personnes qui ont un problème de prétendre qu'elles n'en ont pas. Avec le jeu problématique, beaucoup de personnes sont dans le déni, ou ont l'impression qu'elles ne peuvent pas s'arrêter même si elles le veulent. Seulement 2 % des joueurs au Canada admettent avoir pensé occasionnellement qu'ils étaient des joueurs problématiques. Par contre, 15 % d'entre eux n'ont jamais pensé qu'ils pouvaient avoir un problème. Voici quelques-uns des signes typiques du jeu problématique :

• La personne préfère jouer plutôt que de faire quelque chose qu'elle aimait avant
• Elle arrive constamment en retard au travail, à l'école ou à d'autres obligations à cause du jeu
• Les factures s'accumulent parce que la personne a oublié de les payer ou a dépensé l'argent dans le jeu
• La personne n'a plus envie de se retrouver entre amis ou en famille. Il/elle préfère jouer
• La personne présente des sautes d'humeur
• La personne s’ennuie lorsqu’elle ne joue pas

Selon l'Institut ontarien du jeu problématique, on estime que 3,2 % des Canadiens sont dépendants du jeu. Aïe !

Passons maintenant à la partie amusante. En réalité, combien d'argent les Canucks dépensent-ils pour leurs jeux de casino préférés ?  Les données nationales indiquent que 60 % de la population du pays joue à des jeux de hasard. Parmi eux, 43 % dépensent entre 1 et 20 dollars canadiens par mois. Environ 14 % dépensent entre 20,01 et 100 $CAN par mois. Moins de 3 % dépensent plus de 100 $CAN par mois.

Ce n'est pas si mal. Ce qui est intéressant, c'est le potentiel de dépenses des milléniaux canadiens. Cette question a fait l'objet d'une enquête en 2014, et les recherches montrent que les milléniaux dépensent en moyenne 123 dollars canadiens pour jouer aux jeux de cartes, notamment le poker. C'est en tout cas ce qu'ils ont déclaré pour leur dernière visite dans un casino.

Sans connaître les statistiques des casinos, on pourrait supposer que les hommes sont plus portés sur les jeux d'argent que les femmes. C'est tout à fait vrai si l'on s'en tient aux jeux en ligne, où plus de 80 % des joueurs sont des hommes et à peine 17,6 % des femmes. Les statistiques relatives aux jeux de hasard hors Internet brossent un tableau différent, plus équilibré. Alors que 43 % des femmes affirment ne pas prendre part aux jeux d'argent, 37 % des hommes déclarent ne pas dépenser d'argent pour placer des paris. En résumé, les hommes sont plus nombreux à jouer que les femmes, mais la différence n'est pas aussi importante qu'on pourrait le penser.

Selon les estimations, au moins 76 % des adultes canadiens s'adonnent à une forme de jeu d'argent. En 2017, ce pourcentage s'élève à près de 30 millions de Canadiens. L'acceptation des jeux d'argent est culturellement répandue et le gouvernement considère que les revenus du secteur des jeux d'argent sont substantiels. En d'autres termes, le Canada est un paradis du jeu. Il est parfois difficile de se rendre compte des montants dépensés, c’est pourquoi il est important de prendre du recul. Faire le tour des chiffres peut remettre certaines habitudes en perspective. Les statistiques sur les jeux d'argent peuvent être amusantes et utiles, si vous les regardez de la bonne façon.