Sam C’est-Moi
Il suffit parfois d’un pari entre amis pour pousser quelqu'un vers de nouveaux sommets de réussite. En 1960, Bennett Cerf, le fondateur du géant de l'édition Random House, a fait un pari avec un célèbre auteur de livres pour enfants. Cerf a parié avec l'auteur qu'il ne pourrait pas composer une histoire entière en utilisant moins de 50 mots uniques. L'auteur a relevé le défi avec enthousiasme.
Son nom ? Theodore Geisel, plus connu sous le nom de Dr. Seuss. Le résultat du pari ? Green Eggs and Ham, un livre classique tellement ancré dans la culture que le juge de la Cour suprême américaine James Muirhead y a fait référence dans un avis officiel du tribunal.
La rumeur veut que Cerf n'ait jamais payé Geisel, mais le livre s'est vendu à plus de 8 millions d'exemplaires. Cela a permis à Geisel de faire une petite fortune sur une tâche apparemment impossible.
Parier contre soi-même
L'astuce d'un Britannique pour éviter les impôts a fini par profiter à toutes les personnes concernées (à part l'État). En 2005, Arthur King-Robinson, 91 ans, a misé 500 £ sur une probabilité de 6 contre 1 qu'il serait mort à la fin de l'année. Il a réussi à trouver un bookmaker qui a accepté ce pari macabre, qui s'est avéré être une tentative de King-Robinson d'échapper à des droits de succession.
Il s'avère que King-Robinson a gagné en pariant contre lui-même. Il a survécu à l'année, à éviter l'impôt sur la mort et son bookmaker a empoché les 500 £.
Parier sur la fin du monde
Il faut savoir apprécier un joueur intrépide qui est prêt à tout pour assurer un pari. À l'approche de l'an 2000, l'hystérie générale régnait, en raison de l'apocalypse mondiale annoncée dans une prophétie maya. Le Londonien Matthew Dumbrell a voulu en profiter, en pariant à 1 000 000:1 que le monde serait anéanti par le passage à l'an 2000.
Mon nom est... Travolta ?
En 2014, des rumeurs courraient sur le fait que Sony Pictures allait confier à Idris Elba le rôle du premier James Bond non-blanc. Malheureusement, ce pas dans le 21e siècle pour la franchise cinématographique ne s'est pas concrétisé.
Parmi les autres candidats potentiels pour le rôle de 007, on trouvait George Clooney à une cote de 500:1, la même pour un retour de Sean Connery, et une longue cote de 1000:1 pour la star de Pulp Fiction, John Travolta. Plutôt improbable.
Le petit cornichon
Trois mois avant l'élection présidentielle américaine de 2016, les chances de Donald Trump de remporter l'élection, qui étaient autrefois de 1000 contre 1, s'étaient réduites à 7 contre 4. (Que faites-vous, les Américains ?!) Une bataille plus litigieuse se déroulait autour de la taille de son appendice masculin.
La virilité de Trump fait l'objet d'un examen médiatique depuis des décennies. À l'été 2016, la cote était de 50 contre 1 pour qu'il ait moins de 10 cm et de 11 contre 4 pour qu'il ait entre 10 et 15 cm. Vraiment une ligne de pari pour les couillus.